Béatrice Fresko-Rolfo était à Baku (Azerbaïdjan) pour un séminaire organisé par le réseau parlementaire pour le droit des femmes de vivre sans violence de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (A.P.C.E.)
Ce 28 septembre, Béatrice FRESKO-ROLFO a participé, à Bakou (Azerbaïdjan), à un séminaire organisé par le Réseau parlementaire pour le droit des femmes de vivre sans violence de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE).
L’objet de ce séminaire était de déterminer le rôle des parlementaires dans le combat contre les violences faites aux femmes en accord avec les engagements de la Convention d’Istanbul (ratifiée par Monaco en 2014).
Béatrice FRESKO-ROLFO, Conseiller National mais aussi un des porte-parole de l’APCE sur la thématique, a souligné dans son intervention l’importance de la prévention des actes violents, la protection des victimes à travers la mise en place d’infrastructures spécialisées et de personnels formés, la nécessité de prendre les mesures législatives adaptées pour poursuivre les auteurs et enfin la place essentielle qu’occupe l’engagement politique dans la lutte contre ce fléau.
Tout en évoquant l’existence à Monaco de textes normatifs permettant de lutter contre toutes les formes de violence, l’élue a rappelé que la Principauté était l’un des premiers pays, avec l’Autriche, à être sous le monitoring du GREVIO (Groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique). Cet organe indépendant, veille à l’application de la Convention d’Istanbul par les Etats parties, détecte les lacunes dans les législations nationales et formule des recommandations pour respecter les engagements auxquels les pays ont souscrit.
Pour Béatrice FRESKO-ROLFO, il est fondamental de voir le GREVIO comme un instrument au service de l’égalité hommes-femmes et comme un outil permettant de faire évoluer les sociétés à travers l’action conjointe des gouvernements et des parlements.
En conclusion, elle a engagé ses collègues parlementaires à promouvoir et à tout mettre en oeuvre pour que la Convention sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, dite Convention d’Istanbul, soit signée et ratifiée par leurs pays.