Jour : 22 juillet 2022

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n°1528 – Loi du 7 juillet 2022 portant modification de diverses dispositions en matière de numérique et réglementation des activités des prestataires de services sur actifs numériques ou sur crypto-actifs.

n°1528 – Loi du 7 juillet 2022 portant modification de diverses dispositions en matière de numérique et réglementation des activités des prestataires de services sur actifs numériques ou sur crypto-actifs.

2019

Dépôt du projet de loi

Dépôt en Séance Publique et renvoi devant la Commission

CDN : Etude en Commission [voir les étapes]


27/06/2019
: Désignation du Rapporteur et début de l’étude du texte

CDN : Consultations [voir les étapes]


30/09/2019
: Rencontre avec des représentants de la vie civile

CDN : Reprise de l’Etude [voir les étapes]


08/10/2019
: Poursuite de l’étude du texte

20/12/2019 : Analyse de la réponse du Gouvernement et validation de la stratégie à adopter

12/02/2020 : Point sur l »étude du texte, en présence de Frédéric Genta, Délégué Interministériel chargé de la Transition Numérique

2022

CDN : Etude du texte consolidé et validation des amendements

CDN : Étude du texte consolidé et validation des amendements

CDN : Étude du texte consolidé et validation des amendements des Titres I et II

CDN : Etude du texte consolidé et validation des amendements

CDN : Approbation du rapport

Adoption du projet de loi

Publication au Journal de Monaco

 

Cette loi fait suite à un projet de loi issu de la Proposition de loi n° 237, relative à la blockchain, votée lors de la Séance Publique du 21 décembre 2017, dont l’objectif était de promouvoir les projets s’appuyant sur cette technologie, en instaurant une période d’expérimentation de trois ans qui devait permettre, en cas de succès, d’élaborer des dispositions législatives et règlementaires. L’idée était ainsi de développer un nouveau secteur d’activité en Principauté, en invitant les acteurs économiques à faire usage de cette technologie sur son territoire.

Le Projet de loi, déposé en Séance Publique le 12 juin 2019, visait à accompagner l’essor de cette technologie en faisant application de la technologie blockchain dans le cadre de la mise en place d’un dispositif d’offre de jetons.

Ce texte retient, en conséquence, une approche sectorielle de la technologie blockchain, en ce qu’il se focalise essentiellement sur l’encadrement du dispositif des levées de fonds, sous forme d’actifs numériques, effectuées au moyen d’un dispositif électronique d’enregistrement partagé, communément désignées sous le terme d’ « Initial Coin Offerings » (ICOs).

Au vu de la nécessité, pour Monaco, de concilier l’intérêt de ces opérations et les risques potentiels y afférents, notamment en termes de perte de capital et de fraude, le Gouvernement souhaite sécuriser ce nouveau mode de financement des entreprises à Monaco, afin de protéger les investisseurs qui pourraient souhaiter participer à de telles opérations. Cette protection se traduirait de la façon suivante :

– tout d’abord, en prévoyant que toute offre de jetons serait subordonnée à l’obtention d’un label délivré par le Ministre d’Etat, après l’avis consultatif d’une commission créée à cet effet ;

– ensuite, à travers un contrôle de la régularité des offres de jetons, lequel serait effectué par des agents de la Direction de l’Expansion Economique ;

– enfin, par la mise en œuvre de sanctions administratives et pénales, notamment en cas de non-respect des conditions de l’autorisation ou d’entrave aux contrôles susmentionnés. De même, au regard des risques en matière de blanchiment de capitaux, il est prévu que les sociétés titulaires d’une autorisation d’émission de jetons devraient se soumettre aux dispositions de la loi n° 1.362 du 3 août 2008 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la corruption, modifiée. Cette disposition vise à réguler les plateformes d’échange de monnaies virtuelles, étant précisé qu’une telle activité à Monaco nécessiterait la délivrance préalable d’un agrément de prestataire de service de paiement.

n°1527 – Loi du 7 juillet 2022 modifiant la loi n°975 du 12 juillet 1975 portant statut des fonctionnaires de l’État

n°1527 – Loi du 7 juillet 2022 modifiant la loi n°975 du 12 juillet 1975 portant statut des fonctionnaires de l’État

2011

Dépôt du projet de loi

Dépôt en Séance Publique et renvoi devant la Commission

2012

CISAD : Etude en Commission [voir les étapes]


26/09/2013
 : Étude du texte

21/10/2013 : Poursuite de l’étude du texte

07/11/2013 : Poursuite de l’étude du texte

30/01/2014 :Poursuite de l’étude du texte

13/02/2014 : Poursuite de l’étude du texte et constitution d’un groupe de travail

01/04/2014 : Validation de la liste des questions au Gouvernement

05/12/2014 : Examen des réponses du Gouvernement

09/01/2015 : Examen des réponses du Gouvernement

23/01/2015 : Examen des réponses du Gouvernement

06/02/2015 : Examen des réponses du Gouvernement

13/02/2015 : Examen des réponses du Gouvernement

13/03/2015 : Examen des réponses du Gouvernement

19/03/2015 : Examen des réponses du Gouvernement

03/03/2017 : Poursuite de l’étude du texte

06/03/2017 : Poursuite de l’étude du texte

13/03/2017 : Poursuite de l’étude du texte

27/03/2017 : Poursuite de l’étude du texte

11/06/2018 : Poursuite de l’étude du texte

10/07/2018 : Poursuite de l’étude du texte

19/07/2018 : Poursuite de l’étude du texte

07/09/2018 : Poursuite de l’étude du texte

21/09/2018 : Poursuite de l’étude du texte

05/10/2018 : Poursuite de l’étude du texte

18/01/2019 : Désignation du rapporteur et étude du texte consolidé

2019

CISAD : Validation du texte consolidé

CISAD : Reprise de l’étude [voir les étapes]


08/03/2019
 : Poursuite de l’étude du texte consolidé

15/03/2019 : Poursuite de l’étude du texte consolidé

27/09/2019 : Désignation d »un groupe de travail et examen des réponses du Gouvernement aux amendements proposés par la Commission

11/10/2019 : Poursuite de l’examen des réponses du Gouvernement aux amendements proposés par la Commission

25/06/2020 : Point d’information sur les discussions intervenues en groupe de travail avec le Gouvernement

2020

CISAD : Consultations [voir les étapes]


06/11/2020
: En présence du Gouvernement, présentation par le Gouvernement de sa stratégie RH

25/03/2022 : Rencontre avec une délégation du Syndicat des Enseignants de Monaco (SEM)

29/03/2022 : Rencontre avec une délégation du Syndicat des Agents de l’Etat et de la Commune (SAEC)

2021

CISAD : Reprise de l’étude [voir les étapes]


12/03/2021
: Poursuite de l’étude du texte consolidé


19/03/2021 : Poursuite de l’étude du texte consolidé


26/03/2021 : Poursuite de l’étude du texte consolidé


09/04/2021 : Poursuite de l’étude du texte consolidé et validation des amendements


16/04/2021 : Poursuite de l’étude du texte consolidé


18/05/2021 : Etude des observations du Gouvernement relatives au texte consolidé


28/05/2021 : Poursuite de l’étude du texte consolidé et validation des amendements


11/02/20221 : Poursuite de l’étude

2022

CISAD : Etude du texte consolidé et validation des amendements

CISAD : Reprise de l’étude [voir les étapes]

28/04/2022 : Désignation du Rapporteur

17/06/2022 : Etude des observations du Gouvernement relatives au texte consolidé

CISAD : Étude du texte consolidé et validation des amendements

CISAD : Etude du texte consolidé et validation des amendements

CISAD : Approbation du Rapport

CISAD : Étude du texte consolidé et validation des amendements

CISAD : Approbation d’un addendum au rapport

Adoption du projet de loi

Publication au Journal de Monaco

 

La loi n°1527 a pour objectif la rénovation du régime juridique de la Fonction Publique en établissant comme cardinal le principe de l’exclusivité d’emploi des Monégasques pour prétendre à la qualité de fonctionnaire. Ainsi, la priorité d’accès des nationaux se trouve confortée et de nouveaux dispositifs voient le jour afin de rendre l’administration plus attractive, plus mobile et plus protectrice pour la carrière des fonctionnaires. En parallèle, cette loi permet également de conférer une plus grande sécurité aux agents contractuels de l’Etat qui verront leur statut fixé par Ordonnance Souveraine.

Union Européenne : les lignes rouges du Conseil National

Union Européenne : les lignes rouges du Conseil National

Alors que les discussions se poursuivent entre le Gouvernement et les nouveaux négociateurs des Autorités européennes (Commission Européenne) en vue de finaliser les négociations sur un éventuel Accord d’association d’ici la fin 2023, le Président, en présence de Mme Karine Marquet, chargée des affaires Internationales au sein de son cabinet, a reçu S.E. M. Didier Lenoir, au Conseil National, le 23 juin dernier.
 
Lors de cette rencontre, le Président Valeri a confirmé les positions du Conseil National, inchangées depuis 2018, en rappelant les lignes rouges de l’Assemblée, à savoir :
 
– le maintien de la priorité nationale dans tous les domaines ;
– le maintien de l’accès réservé aux nationaux dans les logements domaniaux ;
– l’accès exclusif pour les Monégasques à certaines professions réglementées ;
– l’autorisation préalable obligatoire à l’installation des résidents et des entreprises sur le territoire monégasque et le maintien du régime déclaratif pour les Monégasques ;
– le maintien de la priorité nationale accordée aux entreprises Monégasques dans le cadre de l’attribution des marchés de l’Etat ;
– le maintien du dispositif permettant un accès privilégié au logement du secteur protégé d’habitation pour les Monégasques et les Enfants du Pays.
 
Pour le Conseil National, le respect de ces lignes rouges constitue la garantie de la réussite et de la pérennité du modèle social et économique Monégasque. Seul un Traité présentant des avantages supérieurs aux inconvénients, pour le Pays et les Monégasques, obtiendrait un vote favorable de l’Assemblée dans le cadre d’un éventuel projet de loi d’autorisation de Ratification.
 
Derrière le Prince Souverain et aux côtés du Gouvernement, les élus resteront vigilants, jusqu’à la fin de leur mandat, pour défendre les intérêts, les droits des Monégasques et la souveraineté de notre Pays.

Secteur Protégé : Communiqué des élus du Conseil National

Secteur Protégé : Communiqué des élus du Conseil National

Communiqué des élus* du Conseil National suite à la décision du Tribunal Suprême concernant l’annulation partielle de la loi relative à la sauvegarde du secteur protégé.
 
Dans le respect des compétences de chacune des Institutions et de la séparation des fonctions, Le Conseil National prend acte de la récente décision du Tribunal Suprême relative à la loi sur la sauvegarde et la reconstruction du secteur protégé, votée le 21 juillet 2021.
 
L’annulation partielle de cette loi sera lourde de conséquences pour l’avenir du logement des enfants du pays. De nombreux juristes du Gouvernement comme du Conseil National, avaient pourtant conclu que cette loi était équilibrée et respectait le droit de propriété, ce qui avait conduit au vote de la loi, selon l’accord des volontés du Prince et de l’Assemblée.
 
Le projet de loi avait été étudié en étroite concertation avec le syndicat des promoteurs immobiliers, mais également les notaires et l’ordre des architectes, pour arriver à une solution satisfaisante pour l’ensemble des parties prenantes. Le double objectif du dispositif contenu dans la loi était d’une part de sauvegarder durablement le secteur protégé afin de maintenir en Principauté une population stable d’Enfants du Pays, et d’autre part de faire supporter à l’Etat la contrainte financière liée au plafonnement des loyers, qui pesait jusque-là sur les propriétaires privés.
 
La loi leur permettait de disposer intégralement de leurs nouvelles surfaces dans le secteur libre, avec toute la valorisation financière que cela suppose, notamment avec le gain en hauteur généré par les dérogations permettant à l’Etat de retrouver les surfaces des appartements protégés détruits.
Pour autant, un recours a été engagé contre la loi au seul bénéfice d’intérêts particuliers par quelques propriétaires radicaux, qui avaient eux-mêmes refusé de participer à des réunions proposées par le Conseil National, afin de les écouter et prendre en compte d’éventuelles remarques légitimes. Les élus regrettent les conséquences de l’annulation partielle de la loi, qui poursuivait pourtant un objectif d’intérêt général.
 
Le Conseil National étudiera attentivement la décision du Tribunal Suprême, en étroite concertation avec le Gouvernement Princier, partenaire institutionnel de l’Assemblée. Le Conseil National souhaite qu’un nouveau texte de loi soit déposé dans les prochaines semaines, en prenant en compte cette décision. Il est également urgent de lancer la construction de la future première opération dédiée aux Enfants du Pays sur l’emprise de la villa les Lucioles, réclamée depuis près de deux ans par les élus.
Cette opération doit s’ajouter aux nombreux logements du secteur protégé progressivement libérés par des foyers monégasques, bénéficiant des livraisons domaniales du plan national logement qui leur sont réservées.
 
Le Conseil National garde ainsi pour objectif la préservation d’un secteur protégé, à la charge de l’Etat et non pas des propriétaires, en faveur des Enfants du Pays, avec lesquels les nationaux partagent une communauté de destin.
 
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*à l’exception de Béatrice Fresko-Rolfo