Pour le Conseil National, l’accord trouvé entre dirigeants et syndicats de la SBM est un exemple de réussite collective face à la crise.
Les Conseillers Nationaux se félicitent de la réussite de la négociation entre les dirigeants de la SBM et les syndicats, relativement à l’indispensable plan de restructuration de la Société des Bains de Mer. Il s’agit d’une réussite collective, qui implique aussi bien le Président Biamonti et les responsables des syndicats de salariés, qu’à leur place le Gouvernement et le Conseil National.
L’Assemblée a joué tout son rôle de médiateur, pour contribuer à rapprocher les positions des uns et des autres, tout au long de ces discussions.
Les élus ont reçu, à de nombreuses reprises, les représentants des 18 syndicats des salariés de la SBM. Le Président Valeri s’est régulièrement entretenu dans le même temps avec le Président Biamonti. Le Conseil National avait alors rappelé sa demande que les Monégasques soient épargnés par le plan de suppressions de postes, et que pour tous les salariés, les départs contraints soient le plus limités possible, par rapport aux départs volontaires.
C’est acté désormais. Le Conseil National, comme il le demandait également, note aussi avec satisfaction que la SBM va continuer, en maintenant ses conventions collectives, de remplir son rôle social, celui qui consiste notamment à fournir des emplois de qualité à de nombreux Monégasques.
Dans un esprit de responsabilité, les salariés, qui pour beaucoup ont vu une baisse significative de leurs revenus avec le recours au CTTR, ont accepté pour leur part une réduction importante de leurs effectifs et dans les Jeux, une baisse sensible du nombre de cadres.
Pour le Président Stéphane Valeri : « comme je l’avais déjà exprimé au moment du budget primitif 2021, l’assemblée devait se placer aussi bien aux côtés des dirigeants, qui ont des décisions indispensables et difficiles à prendre pour assurer l’avenir de l’entreprise, qu’aux côtés des salariés, à qui on a demandé de faire des efforts importants. Rien n’aurait été pire que de se résoudre à une lutte des uns contre les autres. Il fallait tout faire pour éviter un grave conflit social qui aurait été préjudiciable pour Monaco, pour la SBM et pour l’ensemble de ses salariés. »
La Société des Bains de Mer n’est pas et ne doit pas devenir une société comme les autres, car elle porte de par son histoire, un pacte social qui a été réaffirmé avec cet accord.
Avec une diminution des coûts structurels, tout en maintenant la paix sociale dans l’entreprise, cet accord constitue un premier pas. Il s’agissait d’un préalable nécessaire pour la relance de cette société, afin de surmonter la crise actuelle et de se tourner vers l’avenir. Il faut désormais que dirigeants et salariés soient pleinement mobilisés pour réussir cette relance, et consacrent toute leur énergie à la poursuite de cet objectif commun.