Séance Publique Législative – mercredi 16 décembre 2020
Étude du projet de loi n°1008, concernant la transposition en Principauté de la 5ème Directive Européenne.
Étude du projet de loi n°1008, concernant la transposition en Principauté de la 5ème Directive Européenne.
Poursuite de l’examen du Budget Primitif 2021.
Poursuite de l’examen du Budget Primitif 2021.
Ordre du jour de la Séance Publique :
I. ANNONCE D’EVENTUELS DEPÔTS DE PROJETS DE LOI, DE PROPOSITIONS DE LOI ET RENVOI DEVANT LES COMMISSIONS;
II. DISCUSSION DE TROIS PROJETS DE LOI :
Ordre du jour de la Séance Publique :
I. ANNONCE D’EVENTUELS DEPÔTS DE PROJETS DE LOI, DE PROPOSITIONS DE LOI ET RENVOI DEVANT LES COMMISSIONS;
II. ANNONCE DU RETRAIT D’UN PROJET DE LOI :
III. DISCUSSION DE DEUX PROPOSITIONS DE RESOLUTION ET DE DEUX PROJETS DE LOI :
Revivez le point presse du Conseil National du 24 novembre 2020, consacré aux sujets d’actualité et aux prochaines séances budgétaires.
C’est une mesure très attendue par les résidents, qui viendrait compléter l’offre de soins de la Principauté. Alors que l’intérêt pour les médecines alternatives est grandissant à Monaco, ces dernières ne sont toujours pas reconnues, ni encadrées. Les élus, unanimes, ont alors voté une proposition de loi, en décembre 2019, pour mettre en place un cadre législatif réglementaire, qui est un gage de garantie et de sérieux, autant pour les usagers que pour les praticiens.
Lors de la lecture de son rapport, Marine Grisoul, Conseillère Nationale, détaillait : « Même si la plupart de ces pratiques ne reposent pas sur une efficacité scientifique démontrée ou reconnue de manière certaine, force est de constater que certaines participent à préserver ou à améliorer le bien-être des personnes auxquelles elles sont dispensées. Il ne s’agit donc pas de substituer la médecine traditionnelle par des médecines douces, mais de les utiliser comme des thérapies complémentaires, venant compléter notre offre de soins en Principauté. »
Concrètement, dans la proposition de loi votée à l’unanimité par le Conseil National, chaque activité devra être étudiée, au cas par cas, dans le cadre d’une commission. Cette dernière sera composée d’ordres représentatifs des professions médicales et de services du Gouvernement, qui émettra un avis en appréciant les diplômes, et s’assurant que la pratique en question n’empiète pas sur le domaine médical. C’est ensuite au Ministre d’Etat, après l’avis de cette commission, qui décidera ou non de délivrer l’autorisation d’exercice.
Le Gouvernement a fait savoir à l’Assemblée, le 2 juin 2020, son intention de transformer cette proposition de loi en projet de loi, qui sera déposée, au plus tard, le 2 juin 2021 prochain sur le bureau de l’Assemblée.
Bien que Monaco soit doté d’un système scolaire et éducatif privilégié, le harcèlement scolaire y est bien présent. À ce titre, et en complément des actions de sensibilisation déjà entreprises par la Direction de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports, le Conseil National s’attaque à ce phénomène en y apportant des réponses concrètes. Après s’être appuyé sur l’expérience de plusieurs associations de la Principauté, comme Action Innocence, l’Association des Parents d’Élèves et Jeune j’écoute, le Conseil National a voté, à l’unanimité, le 5 décembre 2019, la proposition de loi n°243 (lien cliquable ici).
Marc Mourou, Président de la Commission de l’Education, de la Jeunesse et des Sports et Rapporteur de la proposition de Loi précisait, en Séance Publique, que l’objectif de ce texte est avant tout de définir les critères permettant d’identifier les situations de harcèlement, mais surtout de mettre en place des mesures visant à prévenir ces situations et à y apporter une réponse adaptée lorsqu’elles surviennent :
« Notre approche est bienveillante car nous partons du principe que, dans le cadre scolaire, il faut avant tout éduquer plutôt que de réprimer. Pour autant, si des actes de harcèlement persistent, la proposition de Loi est aussi dotée d’un volet répressif, permettant aux victimes et à leurs familles de saisir la justice en y apportant une réponse pénale adaptée. »
Le Gouvernement a depuis fait savoir à l’Assemblée, le 5 juin 2020, son intention de transformer cette proposition de loi en projet de loi. Conformément au délai constitutionnel prévu pour le processus législatif, le Gouvernement a douze mois, maximum, pour déposer un projet de loi sur le bureau de l’Assemblée, soit avant le mois de juin 2021.
PREMIÈRE SESSION ORDINAIRE DE L’ANNÉE 2020
Ordre du jour :
I. ANNONCE D’ÉVENTUELS DÉPÔTS DE PROJETS DE LOI, DE PROPOSITIONS DE LOI ET RENVOI DEVANT LES COMMISSIONS
II. DISCUSSION DE CINQ PROJETS DE LOI :